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Secours Catholique
Dézinguez vos préjugés !
"Agir avec", ça vous parle ? "Rêver logique", non plus ? ... Alors il est temps de vous laisser embarquer par Maryvonne, Pierre, Joe, Matthieu et Vivian et de découvrir ce qu'est vraiment le Secours Catholique.
#Préjugé 1
Le Secours Catholique ?
Des p’tites vieilles qui tricotent
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Jeunes et engagés

Sur les 67 000 bénévoles que compte le Secours Catholique, 1 sur 7 a moins de 35 ans. Ce qui les pousse à s’engager ? L’envie d’agir concrètement et d’élargir leurs horizons.

Onze heures. Widad s’active pour accrocher des panneaux sur la tonnelle installée dans le jardin partagé le « Mur à pêches », à Montreuil. « Le changement climatique s’installe dans notre assiette », peut-on lire sur l’un d’eux. « C’est pour la disco-soupe, » précise la jeune femme, bénévole au Secours Catholique. « On prépare cet événement depuis plusieurs semaines pour inciter les gens à ne pas jeter la nourriture. »

Ce matin, elle et les autres bénévoles de Seine-Saint-Denis et de Paris se sont levés à 6 heures pour aller récupérer les fruits et légumes invendus dans les supermarchés. Ramine, Young Caritas dans le 93, coupe des carottes avec Alice, bénévole retraitée à Paris. La sono diffuse les morceaux du moment.

Attirés par la musique, les premiers passants sont invités à participer à l’épluchage des légumes pour réaliser leur propre soupe, ratatouille ou encore salade de fruits. Les épluchures sont mises de côté pour faire du compost pour le jardin partagé. Ici, tout est écolo.

« Chez nous, ce sont les jeunes qui choisissent les projets qu’ils réalisent ensuite en lien avec les équipes locales du Secours Catholique, » explique Tidiane Cissoko, animateur des groupes Young-Caritas de Seine-Saint-Denis.« En ce moment, nous travaillons sur le climat. »

« Les jeunes s’épanouissent dans un bénévolat qui privilégie l’action concrète et les rencontres. »

En tout, selon les statistiques annuelles, ce sont 2 000 « jeunes », âgés de 18 à 35 ans, qui s’engagent de façon régulière dans les actions du Secours Catholique, et 10 000 qui s’investissent plus ponctuellement. Quel est leur profil ? « Il y a un vrai mélange, » constate Jean-Marc Nicolle, animateur du Secours Catholique des Vosges. « On a des jeunes en galère, des bac+7, des actifs … tous s’épanouissent dans un bénévolat qui privilégie l’action concrète et les rencontres ».

C’est ce qu’est venu chercher Hakim, 25 ans, Algérien, arrivé au Havre pour ses études. Le bouche à oreille l’a conduit jusqu’aux « Young Caritas » havrais. « M’engager est une façon de m’intégrer, » confie Hakim, « de nouer des relations et épauler ceux qui en ont besoin ». Il souhaite notamment aider des migrants – une cause qui lui tient à cœur - et rendre visite à des personnes âgées.

C’est « un peu par hasard » que Diane, enseignante de 26 ans, a rejoint le groupe des « Young Caritas » d’Epinal, dans les Vosges. « L'été dernier, une amie m’a demandé si je pouvais donner un coup de main sur le projet théâtre qu’elle y menait avec un centre social, » raconte-t-elle. « J’avais un a priori en raison de mon éducation areligieuse, mais j’y suis allé quand même. »

Depuis ce premier pas spontané, la professeure s’investit au gré de ses disponibilités. La jeune femme y puise un sentiment d’utilité nouveau pour elle. « Je mesure l’effet concret qu’ont nos actions auprès des personnes en difficulté, avec une forme de reconnaissance que je ne trouve pas ailleurs ».

L'engagement bénévole de Florian a compté dans sa recherche d'emploi

« Il peut aussi y avoir une dimension défi, constate François-Marie Debont, chargé de projet bénévolat jeunes au Secours Catholique. Assurer un accueil de rue à 6 heures du matin l’hiver ne leur fait pas peur, au contraire, le challenge les motive ! ».

Pour Florian, 26 ans, le défi consistait surtout à trouver un premier emploi. Orienté par sa mission locale, il est entré au Secours Catholique de Seine-Saint-Denis comme volontaire civique pour animer des ateliers d’informatique, son créneau. Cet engagement a compté pour décrocher un contrat dans une société d’informatique. Puis il s’est rapproché de l’équipe bénévole qui anime un atelier similaire les samedis matins et a rejoint les « Young Caritas ».

« Les jeunes veulent s’engager, conclut François-Marie Debont. Offrons-leur un cadre adapté : de la souplesse, pas de pression, et des responsabilités ! »

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#Préjugé 2
Le Secours Catholique ?
100% catho
Chaque jour, le Secours Catholique rassemble des hommes, des femmes et des familles d’horizons, de cultures, de religions, de milieux sociaux très divers.
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#Préjugé 3
Le Secours Catholique ?
Charité bien ordonnée…
Épisol : une boutique (presque) comme les autres

Éviter la stigmatisation et la marginalisation des personnes en galère en sortant du simple distributif, l’idée est centrale dans le projet d’épicerie solidaire montée à Grenoble par le Secours Catholique et ses partenaires locaux. À première vue, la nouvelle boutique ne semble pas différer de n’importe quel commerce de proximité... Mais la solidarité se cache dans les détails.

« Si proche et tellement complice. Bienvenue dans votre magasin “Chez Bill” », peut-on lire en discrètes lettres vertes sur la façade de la supérette grenobloise. « Il faut qu’on remplace cette toile de store , se rappelle Jean-Marc Lefebvre, coordinateur du lieu.

Car depuis six mois, “Bill” a pris sa retraite et le “Proxi” est devenu “Episol”, une épicerie associative. Ce projet de boutique solidaire est le fruit d’une réflexion commune du Diaconat protestant, du Secours Catholique, de l'association de réinsertion la Remise et du Centre communal d’action sociale (CCAS).

Le public visé : les “précaires intermédiaires” que l’on a vu apparaître ces dernières années, explique Jean-Marc. « Des personnes qui ne sont pas assez démunies pour venir aux distributions de colis alimentaires, qui souvent travaillent mais qui ont de plus en plus de mal à s’en sortir. »

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À première vue, pas de grosse révolution. Mitoyen du bar-tabac Le Relax, au milieu des barres d’immeubles, Episol se fond dans le paysage. La porte du magasin s’ouvre, laissant s’échapper une ribambelle de gamins venus faire le plein de bonbons. « C’était aussi le but en rachetant un magasin qui existait avant, » précise Jean-Marc. « Poursuivre cette fonction de commerce de proximité. »

À l’intérieur, le rayonnage est soigné. Les décorations de Noël, joliment disposées, contribuent à la convivialité du lieu. Ici on trouve de tout, même des produits étiquetés “Commerce équitable”, via un partenariat avec Artisans du monde, et des fruits et légumes bio fournis par des agriculteurs locaux.

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« Vendus à des prix plus abordables qu’ailleurs, les produits bio partent très bien alors qu’ils ne sont pas les moins chers du magasin, » relève Jean-Marc. « Lorsqu’elles le peuvent, les personnes même en précarité ont souvent la préoccupation d’une bonne alimentation. » Un classeur de fiches recettes est mis à la disposition des clients.

À 27 ans, Laurianne a quitté son poste de CPE en collège pour se reconvertir dans le journalisme. Aujourd’hui étudiante, seule avec un enfant à charge, elle traverse une période très difficile financièrement. « Au début ça m’a fait un peu bizarre de venir ici, mais c’est vite passé, » confie la jeune femme. « L’esthétique du magasin et la qualité des produits jouent beaucoup. »

Ne pas créer un « entre soi de gens en précarité » : ce souci a été central dans la réflexion, insiste Jean-Marc. « Faire un lieu de rencontre où n’importe qui peut entrer, acheter ce dont il a besoin et repartir. »

La tarification est différenciée en fonction des revenus. Sur chaque étiquette, trois prix : le prix normal et deux niveaux de tarifs réduits. « Ces tarifs réduits, souvent à prix coûtant, sont possibles grâce aux dons financiers des associations et aux subventions des collectivités territoriales. Les frais de la structure sont ainsi en grande partie absorbés. »

« Le regard, ça compte. »

Pour bénéficier des prix réduits, il faut adhérer à l’association Episol en justifiant de son quotient familial. Chaque adhérent reçoit une carte de fidélité. Et c’est le code barre de cette carte qui va déterminer le tarif applicable en fonction du client.

« Il n’y a qu’à la caisse qu’ils savent combien on paye, et ils sont discrets », murmure Aurélia, âgée d’une trentaine d’années et en recherche d’emploi, qui habite le quartier. « Le regard, ça compte. »

Quelques pas plus loin, Raoul attrape un sandwich au rayon frais. Il va le payer au prix fort. Ce fonctionnaire vient régulièrement à la pause déjeuner s’acheter un casse-croûte. Le reste du temps, il va au Super U « où c’est moins cher ».

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Jean-Marc évalue à 30 % la part de la clientèle qui ne bénéficie pas des tarifs réduits. Ce sont des gens du quartier qui viennent par commodité, et d’autres, comme Raoul, par solidarité.

Aurélia estime être elle aussi dans une démarche solidaire. Elle compte animer un des ateliers cuisine hebdomadaires que propose l’association. D’autres « clients adhérents » viennent parfois donner un coup de main pour ranger le magasin. « Et puis, en venant ici, on fait travailler des gens », souligne-t-elle. La jeune femme fait référence au volet « emploi » du projet. Sur les cinq salariés qu’emploie l’épicerie, quatre sont en insertion par l’activité économique.

Au moment de sortir, Aurélia ajoute : « J’espère pouvoir bientôt payer plein tarif. Je me le souhaite. »

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« On essaie d’avancer main dans la main »

Depuis deux ans, au Secours Catholique de Tours, Sylvie et Marie-France travaillent à résoudre les difficultés que rencontre cette dernière.
Les deux femmes se définissent comme « partenaires ».

« La première fois que j’ai frappé à la porte du Secours Catholique, j’avais le moral au plus bas », se souvient Marie-France. Habitante des environs de Tours, cette grand-mère de 63 ans, au passé difficile, à la santé fragile mais au dynamisme à toutes épreuves, s’est présentée à la permanence de l’association il y a deux ans, alors qu’elle se trouvait dans une impasse financière.

« J’avais monté mon dossier retraite, mais il manquait toujours une pièce », raconte-t-elle. « Mes revenus se limitaient à la très modeste pension de réversion de mon mari. Il ne me restait rien pour manger. Ici, j’ai eu une écoute et j’ai retrouvé un peu de sérénité. »

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A ce moment-là, pour parer à l’urgence, une aide alimentaire lui est fournie, ainsi qu’une enveloppe pour éponger une dette de loyer. Depuis ce premier épisode, un accompagnement personnalisé et dans la durée s’est mis en place.

« Il y a des hauts et des bas, des moments où l’on se voit moins, puis d’autres où Marie-France revient », explique Sylvie, la bénévole, assistance sociale de formation, qui la suit depuis plusieurs mois. « Son dossier est assez compliqué mais on s’entend bien et on essaie d’avancer main dans la main pour résoudre ensemble les problèmes. »

Il faut dire que la situation financière de Marie-France se grippe périodiquement. « Comme mes revenus sont modestes, il suffit de peu de choses pour déséquilibrer mon budget, » déplore-t-elle, « un revenu bloqué pour des raisons d’ordre administratif, comme mon APL récemment, une machine à laver à racheter... ».

Dernier problème en date : un trop perçu de l’Assurance maladie, lié au cumul pendant plusieurs mois de sa pension de réversion avec une allocation d’invalidité. L’anomalie a été détectée tardivement. Elle doit donc rembourser une somme importante.

« La question qui se pose maintenant, c’est de savoir si l’on va monter ou non un dossier de surendettement », explique Sylvie. Marie-France y est pour l’instant fermement opposée, mais la bénévole espère la faire changer d’avis. « Il pourrait être bénéfique pour elle de suivre un atelier sur la gestion de budget », ajoute-t-elle.

« Mon rôle est surtout de l’écouter, de faire le tri et de l’aider à dégager des priorités. »

Active dans plusieurs associations locales, Marie-France a de la ressource : des contacts et une détermination à faire valoir ses droits, quitte à « ruer un peu dans les brancards », reconnaît-elle. « Elle se prend en main, sait rédiger des courriers, interpeler les bons interlocuteurs », confirme Sylvie. « Mon rôle est surtout de l’écouter, de faire le tri et de l’aider à dégager des priorités. J’interviens quelquefois en dernier recours, par un courrier ou un coup de téléphone quand elle a elle-même tout tenté. »

La bénévole canalise aussi ses montées d’angoisse et ses coups de sang.« On forme une bonne équipe » , se réjouit Marie-France. « On est des partenaires, une confiance s’est installée entre nous. C’est un peu comme sur un pédalo : il faut se coordonner et pédaler ensemble pour arriver à destination».

Pour Sylvie, c’est l’optimisme de Marie-France qui lui permet de surmonter les caps difficiles. « Elle est moteur. Sa force de caractère l’amène à trouver des solutions et, à chaque épreuve, elle se relève ». Pour Marie-France, l’écoute et l’appui qu’elle trouve aux côtés de la bénévole sont précieux. « Je sais qu’il y aura toujours quelqu’un là pour moi, confie-t-elle, vers qui je peux me tourner et qui connaît mon histoire ».

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#Préjugé 4
Le Secours Catholique ?
Chacun ses « pauvres »
Le Secours Catholique n’agit pas qu’en France.
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#Préjugé 5
Le Secours Catholique ?
Ah non, surtout pas de
politique
« Il faut que les associations transforment leur influence morale en influence stratégique »

 

Entretien Yannick Blanc, Président de la Fonda* et Haut-Commissaire à l’engagement civique.

 

Les associations ont-elles un rôle à jouer pour résoudre les problèmes qui perdurent ou émergent dans les sociétés ?

Depuis les années 50, elles ont joué un rôle bien plus important que les partis politiques dans l’émergence de problèmes essentiels. Je pense évidemment à l’abbé Pierre en ce qui concerne les problèmes du logement. Plus près de nous, dans les années 80-90, ce sont les associations qui ont été à l’initiative de la transformation de la pratique de la médecine et de la recherche médicale en France. La lutte contre le sida a conduit à la loi Kouchner de 2002, et a changé la place du malade dans le système médical : le respect accordé au malade, le respect de la volonté du malade. Les recherches financées par le Téléthon ont lancé le décryptage du génome humain et sont à l’origine de la révolution génétique de la médecine. Dans des domaines importants, ce sont les associations qui, à certains moments, sont effectivement des facteurs d’innovations. Et vous ne trouverez pas dans l’histoire des trente dernières années, une question de société importante qui soit mise à l’initiative d’un parti politique ; c’est toujours le mouvement associatif, les initiatives associatives qui ont posé les problèmes, songé aux questions d’égalité entre les hommes et les femmes, aux questions de santé, de famille, etc. Tout ça, c’est le fruit de l’action associative.

Est-ce à dire que les politiques devraient puiser leurs idées dans les ressources des associations ?

J’en suis certain. La dernière fois où les politiques ont eu des idées, c’était il y a fort longtemps. En tout cas, ils n’en ont plus. C’est une des raisons du climat politique de ce pays et d’autres pays d’Europe. Les politiques se sont complètement laissés enfermés dans le seul discours des contraintes gestionnaires. Ils n’en ont pas d’autres. Et donc les grandes questions qui intéressent les gens, elles sont mises sur la table par les associations.

Les rapports, tels que le rapport statistique du Secours Catholique, sont-ils pris en compte par les politiques ?

Peut-être pas par les élus mais par les experts qui sont dans les administrations. Sur ça, il n’y a pas de doute. D’autre part, les élus sont sensibles à ce que leur disent les bénévoles et les salariés des grandes structures associatives qu’ils rencontrent sur le terrain. Les présidents de conseils départementaux et les maires doivent beaucoup aux discussions qu’ils ont avec les associations pour la connaissance de la société.

Les associations influent-elles aujourd’hui sur la politique nationale française ?

Elles ont une influence morale considérable. Elles ont un capital de confiance très important auprès des Français, les sondages le prouvent. Il y a des circonstances et des questions sur lesquelles elles pèsent très lourd. Dans la lutte contre l’exclusion, l’action des associations a été déterminante pour amener les politiques à prendre des initiatives. Les dispositifs d’hébergement d’urgence, par exemple, ont été élaborés et ont toujours évolué sous la pression des associations. Elles ont donc de l’influence. Mais jusqu’ici elles n’ont pas réellement réussi à transformer cette influence morale en influence stratégique, c’est-à-dire à influer de manière conséquente sur la conception des politiques publiques.

Les associations doivent-elles avoir une stratégie politique pour influer ?

En politique, les stratégies ont pour objectif de mettre une question à l’agenda, de convaincre l’opinion qu’il y a une bonne façon de poser le problème. Le plus bel exemple de ces dernières années : lorsque le MEDEF a imposé l’idée que pour régler les problèmes d’emploi il fallait commencer par changer le code du travail. Cela ne résiste pas deux minutes à une analyse sérieuse ni à l’observation du terrain. Mais il y a eu cette question à l’agenda et le gouvernement n’a pas pu en sortir. Ce type de stratégie d’influence, les associations ne sont pas capables de le mener aujourd’hui alors que ce sont des sujets sur lesquels elles pourraient avoir une influence beaucoup plus déterminante.

Pourtant les associations travaillent avec les gouvernements en place.

Oui, quand on est sur le terrain comme je l’ai été lorsque j’étais préfet, on est en permanence en partenariat avec les associations. On ne peut rien faire sans ces structures-là. Lorsque j’ai accueilli 200 réfugiés irakiens dans le Val d’Oise, toute la stratégie de l’accueil a été montée avec les associations. Elles sont présentes sur le terrain. Elles sont des partenaires indispensables. Elles pèsent donc dans une certaine mesure mais elles ne parviennent pas encore à imposer la façon dont on pose certaines questions.

Vous dites « encore ». Cela va bientôt arriver?

Elles ont des marges de progrès compte tenu de la confiance que leur accordent les Français, compte tenu de la panne radicale et du manque de vision dont font preuve les partis politiques. Si elles se donnent la peine de parler clair et d’argumenter, elles peuvent peser sur les programmes politiques, j’en suis sûr. Dans la campagne présidentielle qui va s’ouvrir, les associations vont interpeller les candidats. C’est une erreur stratégique. Il ne faut pas interpeller les candidats, il ne faut pas dénoncer ce qu’il y a dans les programmes. Il faut énoncer les priorités et dire : “cette question-là doit être traitée de cette manière“. Aux candidats à prendre position par rapport aux choses qui sont dites. Avec la pléthore de candidats qu’on va avoir, on perdrait son temps à demander aux uns et aux autres leur avis. Il faut que sur les questions qu’elles jugent essentielles les associations sachent imposer un certain nombre de problématiques.

* FONDA

Par delà son action de terrain, le Secours catholique s’engage contre les causes politiques, économiques et sociales de la pauvreté.
En quelques mots, parcourez les combats de l’association.
Nuage de mots
diablotin
#Préjugé 6
Le Secours Catholique ?
une bande de doux
rêveurs
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© Secours Catholique

Rédacteur en Chef : Benjamin Sèze

Rédacteurs : Cécile Leclerc-Laurent, Clarisse Briot, Jacques Duffaut, Benjamin Sèze, Hélène Valls, Marina Bellot

Iconographie : Elodie Perriot

Photos : Alexandra Bellamy, Lionel Charrier, Yann Castanier, Patrick Delapierre, Christophe Hargoues, Gaël Kerbaol, Sébastien Leclezio, Elodie Perriot, Xavier Schwebel, Steven Wassenaar

Réalisation Vidéos, son et bruitages : département vidéo du Secours Catholique, Adèle Martignon

Maquette et graphisme : Maud Aubanelle (société Peppercube) et Véronique Baudoin (Secours Catholique)

Développement : Peppercube

Illustrations et animation : Benoît Labarthe (www.benlabarthe.com)

Remerciements aux membres du groupe projet de conception du longform :  Véronique Baudoin,  Catherine Coutançais, Cyril Da, Frankie Jautée, Cécile Leclerc-Laurent, Emmanuel Maistre, Elodie Perriot, Gilles Roche, Guillaume Seyral, Benjamin Sèze, Hélène Valls, Sandrine Verdelhan.