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un demandeur d'emploi devant son ordinateur

Chômage : sur « le parcours du combattant » des demandeurs d’emploi

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Temps de lecture
15 minutes
EN SON: Franck
Une réforme du chômage qui accroît la précarité
En Son: Véronique
En Son: Marwan
Un droit au travail effectif
Chapô
IMMERSION. Véronique, Franck, Marwan sont demandeurs d’emploi : ils nous ont ouvert leurs portes pour témoigner de leur vie au chômage, parler de leurs peurs, de leurs désillusions mais aussi de leurs espoirs.
Paragraphes de contenu
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Octobre

« Je préfère que vous ne veniez pas me rencontrer maintenant. C’est le brouillard dans ma vie. Je vis une période difficile. » Lorsque je l’appelle au début de l’automne, Véronique me confie qu’elle affronte un passage à vide. En cause : son échec à des tests d’admission à une formation d’exploitant de transport. « J’ai raté les tests de logique. »

C’était son rêve : intégrer l’école Aftral pour pouvoir booster son CV et travailler dans les transports. « Quand je m’ennuie, je prends le bus », dit en riant la quarantenaire au bout du fil. Pour l’heure, « j’ai le moral dans les baskets. J’ai beaucoup de mal à me mobiliser. J’ai du coup séché un atelier de rédaction de lettres de motivation avec Pôle emploi », explique Véronique, qui espère ne pas être radiée de l’agence.

Rendez-vous est donc pris à Nancy, sa ville, dans le Grand-Est, quand elle se sentira mieux.

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Novembre

Département de l’Aisne. Franck démarre sa voiture spécialement adaptée à son handicap, une hémiplégie du côté droit de naissance : les pédales sont inversées et le volant aménagé.

Midi. C’est l’heure d’aller chercher ses deux enfants, Stan, 10 ans et Alicia, 7 ans, à l’école. Ils ne peuvent pas manger à la cantine : ce n’est pas possible pour Stan, autiste, qui ne peut pas être pris en charge.

Dans la voiture, Stan décrit tout ce qu’il voit de la ville de Laon par la fenêtre et nous fait une visite guidée. Alicia joue avec son tigre roux en peluche et lui met un masque sur le museau. Rentrée à la maison, toute la famille s’installe à table avec Nathalie, la maman. Au menu : nuggets et semoule. « Ce n’est pas facile de trouver un travail avec des horaires flexibles pour pouvoir aller chercher les enfants à l’école et les ramener, explique Franck. Et puis le fait que j’ai un handicap pose problème. Il faut prévoir un véhicule professionnel avec un aménagement. »

Le fait que j’ai un handicap pose problème.
Franck.


Franck, 47 ans, est au chômage depuis 2018. Auparavant, après un bac pro gros-œuvre, il a travaillé dix-sept ans à Hand’t’Aisne, maintenant appelé Cap Emploi : conseiller en insertion, formateur, encadrant de chantier d’insertion… Ses postes étaient variés.

Un licenciement l’a contraint à chercher autre chose. « Depuis, c’est le parcours du combattant. Je réponds à des candidatures : soit les réponses sont négatives, soit je n’ai pas de réponse du tout. Ne pas avoir de retour est pénible. Cela amène à remettre en question ses propres compétences », confie-t-il.

Lorsqu’il se retrouve au chômage, Franck se lance d’abord dans un BTS informatique. Il cherche du travail l’année suivante. En vain. Alors, en 2020, il débute une autre formation, celle de formateur pour adultes. Depuis, il cherche un poste de formateur ou de conseiller d’orientation professionnelle, ou encore de technicien en support informatique sur Internet. Il s’est mis des alertes sur Pôle emploi et sur d’autres sites de recherche.

Laon, « ville sinistrée »

Franck est conscient qu’il est difficile de trouver un poste à Laon, « ville sinistrée », dit-il, mais avec sa femme, qui touche la rémunération de la CAF pour les aidants familiaux, il préfère rester dans l’Aisne pour ne pas déraciner Stan de l’équipe qui le prend en charge. Franck a dans sa recherche d’emploi l’impression d’être seul : « J’ai trois rendez-vous par an au maximum avec Pôle emploi, déclare-t-il. On se sent abandonné. L’absence d’accompagnement me démotive. »Heureusement, il peut compter sur le soutien d’un groupe emploi du Secours Catholique où différents demandeurs d’emploi échangent entre eux et se donnent des coups de main pour les CV et les lettres de motivation.

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Franck, 47 ans
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On commence à douter de soi, de ses compétences
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Franck et sa fille Alicia.
Franck et sa fille Alicia.
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Le regard fixé sur le bouquet d’orchidées qui orne la table du salon, Franck affirme : « Tout n’est pas rose pour retrouver du travail, mais je sais que je vais y arriver. Je n’ai pas le choix. Mon allocation de retour à l’emploi ARE s’arrête fin novembre. » Il explique qu’il ne veut plus, à l’avenir, être au chômage, et cela d’autant moins qu’arrive la réforme de l’assurance chômage en 2021, qui va baisser le montant de l’allocation : « Ça va créer une précarité importante », s’inquiète-t-il.

Nathalie, sa femme, est plutôt confiante : « Avec tes nouvelles compétences en informatique et en formation, tu vas finir par trouver », lui assure-t-elle. Franck se réjouit d’avoir tout de même décroché cinq entretiens en deux mois à la suite d’une cinquantaine de candidatures : « C’est plutôt encourageant », conclut-il.

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Une réforme du chômage qui accroît la précarité

 

Après avoir été engagée par décrets en 2019, et face à l'épidémie de coronavirus et à ses conséquences sur l'emploi, l'application de la réforme de l’assurance chômage a été partiellement reportée au 1er juillet 2021, avant que sa mise en application ne soit suspendue, le 22 juin, par le Conseil d'État.
Fin 2020, le Conseil d’État avait déjà annulé les dispositions concernant le calcul de l’allocation au motif qu’elles portaient « atteinte au principe d’égalité ».
Le Secours Catholique dénonce une réforme qui impactera durement les personnes ayant des parcours d’emplois précaires. En effet, d’une part, les conditions d’ouverture des droits deviendront plus restrictives (il faudra avoir travaillé 6 mois au cours des 24 derniers mois, contre 4 mois sur 28 auparavant) et, d’autre part, un nouveau calcul de l’indemnisation aura pour effet de diminuer les sommes versées à ceux qui enchaînent petits boulots et périodes d’inactivité.
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Je rappelle Véronique. Elle semble aller mieux, grâce notamment à une formation courte financée par Pôle emploi auprès d’un cabinet de conseil, Solerys, sur le thème Valoriser son image professionnelle”. « J’apprends à être à l’aise en entretien d’embauche, à ne pas avoir honte des trous de mon CV et ça me redonne confiance en moi », annonce Véronique, rayonnante, lorsque nous la rencontrons à Nancy à la mi-novembre.

Sylvie Perron, la consultante Solerys, l’accueille dans son bureau. Ensemble elles visionnent une vidéo tournée la semaine précédente, dans laquelle Véronique était en simulation d’entretien d’embauche avec une entreprise de transport. Les cheveux coiffés en chignon, habillée d’une robe bleu nuit, portant un collier avec un nœud papillon, Véronique se contemple : « J’étais fière, je me suis imaginée en entretien d’embauche avec le patron de Keolis à Nancy. »

Tous les jours vous allez faire un nouveau pas. 
Sylvie Perron, conseillère en recherche d'emploi.


« Vous avez structuré vos propos, vous avez argumenté avec des exemples », la félicite Sylvie Perron, « tous les jours vous allez faire un nouveau pas. » Véronique lui sourit. Cette formation lui fait beaucoup de bien et elle regarde l’avenir plus sereinement.

À 20 ans, en 1997, Véronique a passé un bac pro en gestion administrative et secrétariat avant d’être agent administratif chez Vinci. Mais elle a démissionné en 2002 à la suite d’un désaccord avec son patron. Il s’en est suivi une période à vide, avec une dépression et quelques petits boulots de-ci de-là, dans les services à la personne notamment.

En 2012, Véronique a commencé une formation de chargée d’information, d’accueil et d’orientation au Cnam qu’elle n’a pas validée ; elle a le niveau du titre. Après de nouvelles et longues périodes de chômage et de petits boulots d’agent administratif, elle découvre le monde des transports en 2019, via une société d’intérim. « J’ai toujours eu des passages à vide. Je les surmonte, mais ils peuvent durer plusieurs mois parce que je suis éloignée de l’emploi », analyse-t-elle.

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Véronique, 43 ans
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J'ai eu honte par moments, aujourd'hui je suis décomplexée
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Véronique
Véronique.
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Véronique regarde son parcours avec anxiété. Âgée aujourd’hui de 43 ans, elle éprouve de la honte à regarder son CV haché de périodes à vide : « J’ai du mal à me mettre en valeur, à me vendre et à expliquer mon passé mouvementé, confie-t-elle. J’ai peur de ce que le recruteur va penser de moi. »

En 2020, Véronique a bénéficié de la crise sanitaire due au coronavirus : elle a été embauchée en intérim sur le réseau de transports nancéen pour sensibiliser au port du masque et au respect de la distanciation physique. Depuis son échec à la formation de l’Aftral, Véronique espère suivre une autre formation, cette fois d’agent de médiation, d’information et de services. Elle rêve d’un travail à plein temps pour avoir une « vie réglée » : « Je ne me sens pas utile du fait que je suis loin de l’emploi. J’aimerais pouvoir me lever comme tout le monde pour aller au travail. »

Véronique ouvre son ordinateur et me présente son profil LinkedIn qu’elle vient de créer avec les conseils de Solerys. Elle rajoute ses savoir-être, identifiés avec la conseillère : « Autonome, réactive, avec un sens aiguisé de la communication. » « J’ai vu ces critères avec Sylvie », déclare Véronique, le regard dans le vague. « Ça m’a redonné confiance en moi. » Et elle ajoute : « Peut-être qu’un jour j’aurai ma chance à force d’insister. »

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Décembre

« C’est bon, j’ai trouvé ! Je suis assistant d’éducation à mi-temps, c’est un CDD de trois ans, 20 heures par semaine. Je m’occupe de deux enfants handicapés. » Franck est souriant et cela s’entend au bout du fil lorsque je l’appelle au début du mois de décembre.

« Vu la crise économique et sociale, je ne peux pas dire que ça ne me convient pas », estime-t-il. Ce poste aux horaires flexibles permet à Franck de continuer à conduire les enfants à l’école et à les récupérer. Dans le cadre de son contrat de travail, il va pouvoir suivre une formation à l’accompagnement des enfants en situation de handicap.

plus libre d’esprit

« Je suis ravi, car je préfère me lever pour aller travailler plutôt que de rester à la maison. Je suis plus libre d’esprit et ça change l’ambiance dans la famille », se réjouit-il, même si ce job n’est finalement pas dans le domaine qu’il espérait et ne lui rapporte qu’un salaire de 650 euros net par mois, en plus de son allocation adulte handicapé (AAH).

« À terme, j’aimerais trouver un complément en tant que formateur », observe-t-il. En attendant, Franck savoure sa joie d’avoir enfin trouvé un emploi.

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Janvier

Dans un petit studio situé au cœur de Montpellier, Marwan, 27 ans, nous accueille à bras ouverts et avec un bon café chaud. Sur la table du salon traîne une photo de Marwan enfant et de sa grande sœur, restée au Yémen. Il flotte un parfum de riz aux épices, un plat préparé par Pranjal, le compagnon de Marwan, d’origine indienne.

Tandis que Marwan ouvre son ordinateur pour se connecter à son profil LinkedIn, Pranjal l’encourage avec des mots réconfortants. Marwan est au chômage depuis plusieurs semaines. Et l’urgence de trouver un travail l’angoisse nuit et jour. « Avoir un rythme de travail m’aide beaucoup mentalement et psychologiquement, explique-t-il. Financièrement je n’ai pas de famille pour m’aider. Dans trois mois j’aurai dépensé toutes mes économies. »

Le jeune homme a l’impression de mener une course contre la montre. Né au Yémen, Marwan obtient à 20 ans une bourse pour préparer une licence en sciences de l’ingénieur à Marseille. Il arrive en 2013 et apprend la langue française, qu’il maîtrise bien désormais. À la fin de ses études, en 2017, la guerre fait rage au Yémen. Et Marwan, qui a découvert son homosexualité – pénalement réprimée au Yémen –, demande l’asile à la France, qu’il obtient en 2018.

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Marwan, 27 ans
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Sans travail, je me sens exclu, je n'ai rien à partager 
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Marwan.
Marwan.
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Le jeune homme entreprend en 2019 une formation en gestion à Montpellier. Cet été-là, il cherche du travail et ne perçoit ni RSA, ni allocation chômage en raison de son âge et de son parcours. « J’étais frustré. Tous les jours j’écrivais des CV et des lettres de motivation, je prospectais les entreprises les unes après les autres. Des amis ont dû me donner de quoi manger tellement c’était difficile financièrement. Je me sentais nul, comme si personne ne voulait de moi », relate-t-il.

Avec du recul, Marwan pense que la langue n’est pas un obstacle, mais il s’interroge sur son statut de réfugié : il lui donne officiellement le droit de travailler, mais nombre d’entreprises l’ignorent. Alors, à terme, Marwan compte demander la naturalisation. « Mais j’aimerais d’abord travailler pour prouver que je suis ici, en France, pour participer à la société », précise-t-il.

Je préfère éviter la question : “Et toi, que fais-tu en ce moment ?”
Marwan.


En octobre 2019 il décroche finalement, grâce à un contact du Secours Catholique, un CDD d’assistant chef de chantier dans un chantier de construction de l’entreprise Bellapart. Son contrat a été renouvelé et il travaille dans cette société jusqu’au mois de décembre 2020. On lui avait promis un CDI, mais la crise économique due au coronavirus a empêché ce projet de se concrétiser.

Alors, en ce début d’année 2021, Marwan entreprend de nouveau une recherche intensive d’emploi, se donnant pour objectif de répondre à trois offres par jour.

« Plus ça dure, plus ce sera difficile psychologiquement et financièrement », confie Marwan, qui avoue se mettre à l’écart de son entourage car il a honte de ne pas travailler. « Je préfère éviter la question : “et toi, que fais-tu en ce moment ?” » Pourtant, Marwan reconnaît que le fait d’être accompagné – par les contacts rencontrés dans un café solidaire de migrants au Secours Catholique ou dans des familles d’accueil de la Cimade – lui remonte le moral et l’encourage.

Pour se donner toutes ses chances, il vient d’obtenir son permis – un point de plus pour son CV ! Il s’est inscrit à Pôle emploi et attend de percevoir l’allocation chômage ARE.

une montagne à gravir

Je prends des nouvelles de Véronique. À la fin de l’année 2020, elle a de nouveau réalisé des missions d’intérim sur le réseau de transports nancéen. Mais ces missions sont en lien avec le coronavirus, et elle s’inquiète de l’après-crise. « J’aurai moins de missions et de plus, j’arrive en fin de droits en mai. Il va falloir que je trouve autre chose. »

J’évoque de nouveau sa formation d’agent de médiation, mais Véronique se dévalorise : « J’ai peur de ne pas avoir le niveau. Et je dois trouver une entreprise d’accueil pour le stage. » Ce qui lui paraît une montagne à gravir.

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Février

Le téléphone sonne. Marwan tressaille : c’est une réponse à l’une de ses 50 candidatures déposées depuis le mois dernier. Il va passer un entretien. Ce sera le septième. « Des entreprises m’ont même contacté directement et c’est encourageant, estime-t-il. Même si j’ai eu cinq réponses négatives suite à des entretiens, ça me motive d’être arrivé jusqu’à ce stade de la candidature et ça me pousse à continuer. »

Marwan est plutôt confiant, après un mois de recherches intensives. Dès qu’il se lève le matin, il se connecte à Internet et lance des recherches. Il a aussi reçu des refus par mail – et des candidatures sont restées sans réponse. « En fait, je suis entre frustration et espoir. Il faut dire aussi que je n’ai de réponses que pour des CDD, il n’y a pas de CDI. Je sens que la période, avec la crise du coronavirus, n’est pas favorable. »

Je n’ai de réponses que pour des CDD, il n’y a pas de CDI.
Marwan.


Fin février, Marwan a eu l’opportunité de signer un contrat d’apprentissage pour préparer un master de business commercial en alternance avec une entreprise. Après réflexion, il a dit oui. « La partie commerce est nouvelle pour moi, ça me permettra d’apprendre quelque chose de nouveau et d’avoir un niveau bac+5. Gagner le Smic c’est mieux que rien, en cette période difficile », explique-t-il, visiblement soulagé.

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Mars

« Je traverse de nouveau un passage à vide », me confie Véronique lorsque je l’appelle pour prendre de ses nouvelles. La Nancéenne n’a pas eu de nouvelles missions d’intérim depuis début janvier. Elle voudrait s’inscrire dans une auto-école afin de passer son permis et ainsi enrichir son CV. Elle compte demander un financement à Pôle emploi. « Le permis m’aidera peut-être à trouver un poste », déclare-t-elle.

Elle s’est également vu proposer un coaching organisé par Pôle emploi, un dispositif intitulé “Tout est possible”. Elle espère que cela lui ouvrira de nouvelles portes : « Je n’ai rien à perdre et je vais leur dire que je suis prête à travailler dans tous les domaines, mais que j’ai un coup de cœur pour les transports. Peut-être vont-ils me donner d’autres pistes auxquelles je ne pense pas ? »

Pour Véronique, éloignée de l’emploi depuis des années et qui peine à se raccrocher au monde du travail, le chemin est difficile. « Je manque de points d’appui, observe-t-elle. Et le fait de ne pas trouver de poste joue sur mon moral. » Véronique est prise dans les mailles du cercle vicieux de la recherche d’emploi.

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Le positionnement du Secours Catholique

Un droit au travail effectif

 

« Sans travail pour tous, il n’y a pas de dignité pour tous. » Ce leitmotiv du pape François inspire le Secours Catholique dans son plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour que chacun ait droit à un travail. Pour l’association, le travail est un droit, en être privé est une violence faite aux personnes auxquelles il est renvoyé un message d’inutilité, voire de culpabilité.
« Il y a un enjeu fort autour du travail pour exister socialement. Il faut créer de l’activité et accompagner les personnes afin qu’elles aient accès à un travail. Pour les personnes les plus éloignées de l’emploi, il faut accepter que cet accompagnement prenne du temps », explique François Berruer, du département Emploi et économie solidaire au Secours Catholique. Dans ce contexte, l’association insiste pour que des moyens suffisants soient engagés  pour accompagner et former les personnes au sein du service public de l’insertion et de l'emploi (Spie), mais aussi pour créer des activités et des emplois aidés garantissant le droit au travail - en contrepoint du projet TZCLD (“Territoires zéro chômeur de longue durée”).
Enfin, le Secours Catholique préconise un renforcement du plancher des prestations sociales (revenu minimum garanti, relèvement des minima sociaux, développement de systèmes de protection sociale et de stabilisation des revenus pour les travailleurs indépendants et saisonniers), afin que les actifs précaires et les inactifs puissent vivre décemment.
Crédits
Nom(s)
Cécile Leclerc-Laurent
Fonction(s)
Journaliste
Nom(s)
Gaël Kerbaol
Fonction(s)
Photographe
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