Aude : après l'urgence, rester à l'écoute des plus fragilisés

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Dans la nuit du 14 au 15 octobre 2018, un déluge s’abattait sur le département de l’Aude, faisant 15 morts, 75 blessés et des dégâts considérables. Depuis, et pour encore plusieurs semaines, des bénévoles du Secours Catholique accompagnent les plus fragilisés par la catastrophe pour qu’ils reprennent pied.
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« On peut dire que les gens se sont mobilisés ! »
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« On peut dire que les gens se sont mobilisés ! »
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Au lendemain du déluge, les bénévoles du Secours Catholique sont d’abord impuissants face à la situation, et ne peuvent que prendre contact par téléphone avec les personnes qu’ils connaissent dans les zones sinistrées, devenues inaccessibles en raison des routes coupées et des chaussées effondrées.

« On s’est vite rendus compte de l’ampleur du désastre. 200 villages touchés ! On ne pouvait pas faire face seuls », se souvient Jean-François, animateur du Secours Catholique Aude-Roussillon.

Une équipe Urgences est alors mise en place, et des volontaires des quatre coins de la France viennent prêter main forte, sur le terrain, pour aller à la rencontre des sinistrés.

« On peut dire que les gens se sont mobilisés », confirme Pierre, bénévole chargé des ressources humaines de l’équipe Urgence France.

Dans un premier temps, les besoins d’aide tant matérielle que morale sont évalués. Puis les visites à domicile commencent, à la rencontre de ceux qui ont tout perdu dans la catastrophe.

« Ce qui me touche beaucoup, c’est la rencontre avec les personnes, témoigne Pierrette, une volontaire. Ce sont des rencontres de cœur à cœur. »

« Une fois que le gros est passé, les médias n’en parlent plus. On peut traverser un village sans s’apercevoir de ce qu’il s’est passé, explique Claudine, une autre bénévole. C’est quand on rentre dans les maisons que l’on voit les dégâts. Les personnes se livrent un peu, elles nous remercient d’être passés ».

Les visites des bénévoles du Secours Catholique se poursuivent durant cinq mois. Un soutien nécessaire, après l’urgence et dans la durée, pour que les personnes les plus vulnérables puissent tourner progressivement la page.

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