Dans l'Orne, une boutique solidaire pour tous

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À L'Aigle, dans l'Orne, la boutique solidaire du Secours Catholique est ouverte à tous. On y essaie et achète des vêtements à prix modiques, on y prend un café et on bavarde, on s'initie à la couture et on explore ses talents. Une quinzaine de bénévoles font vivre les lieux. Ils écoutent et accompagnent les personnes qui rencontrent des difficultés, qu'elles soient financières, sociales ou morales.
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Boutique solidaire de L'Aigle
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À L'Aigle, une boutique solidaire pour tous
Texte

[Extraits de la vidéo]
Marie-Thérèse, bénévole : « Avec Nadine, on est toutes les deux co-responsables ; on a donc une équipe de 15 bénévoles. Ici, toute personne qui se présente est la bienvenue. On essaie d'ouvrir à la mixité sociale parce qu'on se dit que c'est comme ça que les gens vont se sentir bien et qu'on va pouvoir les tirer vers le haut. »

Nadine : « On reçoit des vêtements ou de la vaisselle, des choses pour la maison. Le principe c’est qu’on trie, on met en rayon, on valorise les produits. Les personnes viennent ici à la recherche de vaisselle, de vêtements… alors on partage un moment avec eux, au-delà d'essayer un vêtement, d'acheter, on discute, on essaie de les conseiller si elles nous le demandent, ou parfois elles se promènent simplement dans la boutique et on échange quelques paroles, on boit un petit café et elles repartent, sans même avoir rien acheté. On a juste passé un bon moment ensemble. »

Jean, un habitué de la boutique : « Comme je vis seul, je suis dans mon petit coin. Quand j'arrive ici je parle avec les dames. Si je vois quelque chose qui m'intéresse, j'achète et je repars chez moi, ça me fait du bien ! »

Thérèse, une cliente devenue bénévole : « Depuis un an et demi, je suis cliente de cette boutique parce que ce n’est pas très cher, et on trouve tout ce qui est bien. Je voulais faire du bénévolat. Marie-Thérèse m'a reçue ; je lui ai dit mon envie, que je ne voulais pas rester sans rien faire à la maison. Et je suis devenue bénévole. Ici, j’ai trouvé ma famille ! Franchement. »

Marie-Thérèse : « On est vraiment très heureux : on a accueilli au moins trois personnes qui sont devenues bénévoles. Ces personnes-là sont sur le terrain et avec ce qu'elles ont vécu, elles sont peut-être plus à même que nous encore de venir en aide aux autres, parce qu'elles ont un même langage finalement. Il n'y a pas de boutique solidaire sans un coin convivial, qui va permettre à la personne de venir se poser et aussi de commencer à confier ses problèmes aux bénévoles, en disant « en ce moment, c'est difficile pour moi ; je n'ai pas le moral, etc. » Petit à petit, on peut l'amener vers la boutique en lui proposant de choisir quelque chose qui lui fait plaisir. Combien de fois on voit des gens se regarder dans la glace quand ils essaient un nouveau vêtement et dire « je suis fine, je suis bien ». On leur redonne confiance à travers cela et également à travers l'atelier qui permet de redonner du pouvoir d'agir à la personne quand elle se rend compte à travers ses mains qu’elle a des talents. Ce lieu se veut avant tout un lieu de convivialité, pour donner du temps à la personne. Simplement s'asseoir avec elle, et l'écouter. »

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