SolidarAuto, garage solidaire à Grenoble

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Ouvert depuis 2013 à Échirolles, dans la banlieue grenobloise, le garage SolidarAuto 38 a pour but de permettre à des personnes qui ont des grosses difficultés financières de faire réparer leur voiture ou d'en acheter une d'occasion. Une initiative associative que le Secours Catholique soutient au nom de son combat pour la mobilité de tous.
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Plus de 2 000 clients en deux ans et demi d'ouverture. Lancé en 2013 à Échirolles, dans la banlieue grenobloise, le garage SolidarAuto 38 a pour but de permettre à des personnes qui ont de grosses difficultés financières de faire réparer leur voiture ou d'en acheter une d'occasion. Une initiative associative que le Secours Catholique soutient au nom de son combat pour la mobilité, clé essentielle des luttes contre l'isolement et contre le chômage.

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Reportage Garage pour tous à Grenoble
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Un garage pour tous à Grenoble
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Ouvert depuis 2013 à Échirolles, dans la périphérie de Grenoble, SolidarAuto 38 compte aujourd'hui plus de 2 000 clients, tous justifiant d'un quotient familial. «  On sert un public que les garages ordinaires ne voient pas », explique Guy Labrunie, président de SolidarAuto 38. Venu récupérer sa voiture, Yvon confirme :  « Sans SolidarAuto, c'est simple, je laissais tomber ma voiture. » Et pour cause, explique ce retraité qui a fait le tour des garages grenoblois et a pu comparer les devis : « Vu les tarifs, la solution la plus avantageuse pour moi aurait été d'envoyer ma voiture à la casse. Et aujourd'hui je n'aurais plus de véhicule. » Christine, elle, avoue qu'avant de connaître le garage associatif, elle n'osait pas emmener sa vieille voiture à réparer : « Mes clignotants ne marchaient plus et mes phares étaient en mauvaise état. Mais je me disais que je n'aurais jamais les moyens de payer. »

Le modèle économique de SolidarAuto 38, basé sur la rénovation et la revente de véhicules donnés, permet au garage de proposer un travail de professionnels à des tarifs accessibles. Et les besoins sont réels, assure Guy Labrunie : « Avoir la possiblité de se déplacer de manière autonome est essentiel ici. Notamment pour des raisons professionnelles. Beaucoup de personnes sont employées à des horaires décalées, ou dans des zones commerciales non desservies en dehors des horaires de fréquentation, ou bien, dans des zones industrielles très éloignées du centre de Grenoble en direction de Lyon ou Chambéry. »

Crédits
Nom(s)
Benjamin Sèze
Fonction(s)
Journaliste rédacteur
Nom(s)
Steven Wassenaar
Fonction(s)
Photographe
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