Léa, jeune bénévole : « J’aime me battre pour atteindre un objectif »

« En mars 2020, j’étais confinée chez ma maman pour étudier. Mais j’ai soudain eu l’envie de me rendre utile. J'ai décidé de m'occuper et de faire quelque chose pour les plus démunis. Je suis alors tombée sur un communiqué du Secours Catholique, et suis devenue bénévole pour l’association : j’allais à la rencontre des habitants de deux quartiers défavorisés de Caen, la Guérinière et le Chemin vert.

L’idée était de passer chez les gens, simplement, pour prendre de leurs nouvelles.  Souvent on recevait des sourires, on voyait que ça faisait du bien aux habitants de discuter.  Si je ne m’étais pas engagée au Secours Catholique, je ne me serais jamais intéressée à ces quartiers-là. J'ai découvert un public que je ne connaissais pas. 

Puis en juin 2020, on m’a proposé une autre mission de bénévolat : nous sommes allés à la rencontre des habitants de squats. Là encore, je suis partie avec mes stéréotypes : je pensais tomber sur des gens tristes et ils nous ont accueillis les bras ouverts, nous proposant à boire et à manger. C’était très enrichissant.

J’ai aussi aidé à mettre sur pieds un atelier de confection de masques et des animations de quartier pour les enfants durant l’été, à raison d’une ou deux demi-journées par semaine. C’est varié au Secours Catholique ! Tant mieux car je n’aime pas m’enfermer dans une routine. C’est aussi pour cela que je fais du sport à côté de mes études. J’aime me battre pour atteindre un objectif. 

Au Secours Catholique, mon objectif est d’accorder de l’importance à ceux qu'on ne regarde pas d'habitude. Grâce à cela, je me rends compte de ce qui est important, comme par exemple être entouré de ses proches, alors que l’on croise beaucoup de personnes isolées. Et puis j'ai besoin qu'il y ait un autre apport que l'argent dans ma vie. Le bénévolat m’apporte de l’humain. »