Visuel principal
une personne en entretien d'accompagnement vers l'emploi

Accompagner vers un retour à l'emploi

Accompagnement individuel et collectif
création d'activités valorisées
Soutien à l'insertion
Nos positions
Sections
Texte

En France, selon les chiffres de Pôle emploi, près de 2,8 millions de personnes étaient au chômage depuis plus d’un an fin 2021. Et en dix ans, la durée d’ancienneté dans le chômage des personnes reçues par le Secours Catholique est passée de 1,6 ans à 2,6 ans. Cause d'appauvrissement, de stigmatisation, de sentiment d’inutilité, de perte de confiance et de repli sur soi… Lorsqu’il dure, le chômage s’avère être un piège duquel il est de plus en plus dur de s’extraire. Le Secours Catholique accompagne les personnes pour les aider à lever les freins qui les empêchent d'accéder à l'emploi. L'association milite aussi pour que chacun en France ait le droit de se former et de travailler, quelle que soit sa situation sociale, physique ou administrative.

L’accompagnement fraternel vers l’emploi

80% des personnes accueillies par le Secours Catholique sont sans emploi. Pour les aider à retrouver une activité, l’association développe au niveau local un accompagnement dédié, individuel et collectif, en lien avec d’autres acteurs comme Pôle emploi, les travailleurs sociaux et des structures d’insertion. Cet accompagnement fraternel, qui s’inscrit dans la durée, vise à redonner confiance aux personnes en elles et en leurs capacités, à les aider à définir leurs envies et à lever les freins, matériels (problème de garde, de mobilité, de logement…) comme psychologiques, qui les empêchent d’accéder à l’ emploi.

Texte

La création d’activités valoriséEs

Remobiliser vers le chemin de l’emploi les personnes qui en sont les plus éloignées, ne peut se faire que progressivement. Pour qu’elles retrouvent de l’estime et de la confiance en elles, pour qu’elles puissent déployer leurs talents et leurs compétences, le Secours Catholique mise sur des activités dites valorisées, c’est-à-dire qui ne s’apparentent pas à des emplois mais sont rétribuées, signe pour les personnes de la valeur de leur activité pour la société. Cela peut prendre, par exemple, la forme d’une coopérative d’activité et d’emploi (CAE).

Texte

Le soutien aux structures d’insertion

Pour beaucoup de personnes éloignées de l’emploi, les structures d’insertion par l’activité économique (IAE) constituent un bon « sas » vers le retour sur le marché du travail, ou une bonne alternative à celui-ci. Elles permettent à des personnes, pas (encore) en capacité d’être embauchées sur le marché du travail, d’être actives dans un cadre adapté et bienveillant, d’être rémunérées et d’acquérir des compétences. Convaincu de leur bienfait pour les personnes comme pour la société, le Secours Catholique soutient différentes structures de l’IAE. L’association les aide financièrement, mais aussi à travers sa participation à leur conseil d’administration et en les mettant en réseau avec des institutions politiques.

Texte

Le soutien à des projets territoriaux

Lancée en 2017, l’expérimentation Territoire zéro chômeur de longue durée (TZCLD) s’est donné pour objectif de créer à une échelle locale de l’emploi accessible aux personnes qui en sont les plus éloignées. Et cela via la mise en place de services en adéquation avec les besoins du territoire. Membre fondateur de l’association TZCLD, le Secours Catholique participe activement à ce dispositif innovant. L’association s’intéresse aussi à d’autres projets conçus dans le même esprit, comme les Pôles Territoriaux de Coopération Économique (PTCE) qui rassemblent, sur un territoire donné, un ensemble d’acteurs de terrain autour d’un projet économique commun pour favoriser le développement territorial local.

Texte

Nos positions

Pour le Secours Catholique l’accès au travail, que ce soit sous la forme d’un emploi ou d’une activité d’intérêt général, valorise la personne et lui permet de trouver une  place digne au sein de la société. C’est pourquoi l’association milite pour que chacun en France ait le droit de se former et de travailler, quelle que soit sa situation sociale, physique ou administrative. En ce sens, elle promeut l’accès légal à l’emploi de ceux qui en sont exclus, comme les personnes sans papiers ou les demandeurs d’asile. Elle milite également pour que les contributions utiles à la société soient reconnues comme une forme de travail et soient valorisées financièrement.

Le Secours Catholique considère que le travail doit permettre à tous de vivre dignement. Il demande pour les travailleurs précaires une amélioration de la qualité et de la rémunération des emplois, ainsi qu’une meilleure protection sociale.

 Enfin, pour l’association, chacun, quelle que soit sa situation, a le droit de vivre dignement. Pour cela, elle promeut un revenu minimum inaliénable, c’est-à-dire qui ne soit plus conditionné par la preuve de la recherche active d’un emploi, et rehaussé à un niveau décent, bien supérieur à celui de l’actuel Revenu de solidarité active (RSA). L’instauration de ce Revenu minimum garanti serait conjuguée au droit à un accompagnement individualisé et à l’accès à un emploi digne.