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une femme portant le voile et une bénévole discutent

Spiritualité

Chapô
Le Secours Catholique-Caritas France est un service de l’Église catholique qui a pour mission de faire vivre la charité au sein de la société. Il accueille les autres confessions et les spiritualités sans faire de prosélytisme, et se soucie de la personne qu'il accueille dans sa globalité, y compris dans sa dimension spirituelle.
DIACONIA
VOYAGES DE L'ESPÉRANCE
Cité Saint-Pierre et Maison Abraham
GROUPES DE PARTAGE
FONDATION JEAN RODHAIN
À L’INTERNATIONAL
Sections
Texte

Le Secours Catholique se soucie de la personne qu’il accueille dans sa globalité. L’aider à se nourrir, travailler, se loger, se soigner, n’est pas suffisant. « L’homme ne vit pas simplement de pain », nous rappellent les Évangiles. Désireuse de répondre aussi aux besoins relationnel et spirituel de chacun, l’association propose des lieux d’espérance où les échanges fraternels, les partages bibliques, les talents révélés, les temps festifs redonnent confiance en soi et envie de vivre.

Les aumôniers, présents dans chaque délégation départementale, sont attentifs au développement spirituel de tous : bénévoles, salariés et personnes en difficulté, et à la qualité de leurs relations. Ils veillent en outre à ce que les délégations travaillent en lien étroit avec, entre autres partenaires, les paroisses catholiques, les congrégations religieuses, les services et mouvements d’Église.

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DIACONIA

Dans son exhortation apostolique La joie de l’Évangile, le pape François déclare : « La joie de l’Évangile est pour tout le peuple, personne ne peut en être exclu. L’Église n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile ». La démarche Diaconia, initiée en 2010 par l’épiscopat français et dans laquelle le Secours Catholique est engagé, rejoint aujourd’hui celle de François.

Cette démarche invite les catholiques à « servir la fraternité » en ouvrant les portes de leurs paroisses, mouvements et services aux plus démunis. Elle les invite à « sortir du bois », de leur (relatif) confort de chrétien inséré dans une communauté, pour permettre à ces hommes et à ces femmes souvent privés d’accès à la Bible, à la communion fraternelle, à la prière communautaire, aux sacrements… d’avoir une place à leurs côtés, en première ligne.

Diaconia est une démarche fondamentale bâtie sur les talents et les richesses humaines et spirituelles des fragiles, des humiliés, des exclus. Ceux-ci, réunis en « un seul corps » avec les autres chrétiens dans les églises, groupes d’étude de la Parole et communautés diverses, partagent leur foi, leur espérance, mais aussi leurs souffrances, leurs projets et leurs engagements.

une croix et une assemblee qui prie
© Christophe Hargoues - Secours Catholique-Caritas France
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VOYAGES DE L’ESPÉRANCE

Des personnes en situation précaire, des bénévoles et des salariés du Secours Catholique ou de Caritas partent ensemble en voyage, le plus souvent à la Maison d’Abraham, à Jérusalem, à la Cité Saint-Pierre, à Lourdes, ou sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Ces quelques jours de partage, de réflexion et de recueillement, dits "Voyages de l’Espérance", offrent une expérience fraternelle unique. La vie de groupe et les nombreux moments d’échanges, spirituels mais pas seulement, créent des relations étroites et chaleureuses entre les participants de toutes confessions. Ceux-ci, par ailleurs, révèlent lors d’ateliers divers, leurs talents et capacités à l’expression orale, écrite et artistique… À Lourdes comme à Jérusalem, des hommes et des femmes fragiles découvrent des lieux où ils comptent, où la rencontre avec des visiteurs de tous pays est source de confiance en eux, où la joie de vivre est contagieuse.

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CITÉ SAINT-PIERRE ET MAISON ABRAHAM

À Lourdes et à Jérusalem, deux maisons du Secours Catholique accueillent fraternellement des pèlerins démunis.

LOURDES : PARTAGE DES COMBATS ET DE LA FOI

Fondée en 1955, la Cité Saint-Pierre est un lieu d’accueil pour les pèlerins qui ne peuvent financer leur hébergement à Lourdes. Jean Rodhain, premier secrétaire général du Secours Catholique, voulait « donner aux pauvres rendez-vous dans une Cité construite pour leur prière ».

Les rencontres avec les pèlerins permettent de se libérer, de se confier. Avec la fraternité, on fait l’expérience de la confiance.

La maison reçoit des personnes de toutes cultures, religions et nationalités. Elle favorise l’expression de leurs talents, de leurs richesses humaines et spirituelles et le développement d’une culture du service. Elle est un lieu de rencontre, d’échange d’expériences, de ressourcement et de formation où chacun partage ses combats, ses questions, ses espoirs, sa foi…

JÉRUSALEM : FRATERNITÉ ET ÉCHANGES BIBLIQUES

À Jérusalem, la Maison Abraham accueille, depuis 1964, en priorité des pèlerins provenant du Moyen-Orient et des personnes en difficulté qui sont en lien avec des membres du réseau Caritas.

Lieu d’échanges entre acteurs de toutes confessions (juifs, chrétiens et musulmans) agissant en faveur de la justice et de la paix, la Maison reçoit des personnes en quête de ressourcement spirituel et de partage de la Parole de Dieu. Celles-ci, accompagnées par des communautés religieuses, approfondissent leur foi au fil des rencontres fraternelles et des échanges bibliques.

personnes en prière
© Christophe Hargoues -Secours Catholique-Caritas France

Visiter le site web de la Maison Abraham

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GROUPES DE PARTAGE

Au sein du Secours Catholique-Caritas France, des groupes de parole réunissent des personnes vivant des situations précaires et des bénévoles autour de la lecture de la Bible, de la « mise en geste » de l’Évangile, de la prière et de la création artistique.

Autre initiative portée par le Secours Catholique, les Tables ouvertes paroissiales. Dans des églises catholiques, des paroissiens organisent régulièrement des repas auxquels sont invités les personnes en difficulté accueillies par l’association. Tout le monde met la main à la pâte : décoration de la salle, préparation de la table, mise en commun des plats apportés et cuisinés… Petit à petit, des liens chaleureux se tissent, les échanges se développent.

Plusieurs dizaines de paroisses catholiques font actuellement table ouverte en France.  

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FONDATION JEAN RODHAIN

Dans le sillage du fondateur du Secours Catholique, la Fondation Jean Rodhain porte la préoccupation de la charité.
La fondation subventionne des chaires dans six facultés de théologie. Elle organise des conférences et colloques, avec des chercheurs et des praticiens, pour faire avancer les échanges sur la théologie de la charité, proposant des réflexions telles que : « La charité au défi de l’altérité : originalité de l’approche chrétienne », « L’éthique, un investissement d’avenir ? », « Une option préférentielle à la française pour les pauvres ? ».

Elle présente, enfin, des ouvrages et des mémoires, comme Quand l’Église se fait fraternité, une analyse théologique de la démarche de l’Église catholique « Diaconia » à laquelle participe le Secours Catholique.
 

une croix dans un arbre
© Christophe Hargoues -Secours Catholique-Caritas France

En savoir plus sur la Fondation Jean Rodhain

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À L’INTERNATIONAL

Les 165 Caritas nationales, dont le Secours Catholique-Caritas France, s’inspirent des valeurs de l’Evangile et de la doctrine sociale de l’Eglise catholique. Les Caritas et l’Eglise ont la même mission : servir les plus démunis et les exclus, promouvoir la charité et la justice dans le monde. Ici, une initiative soutenue par le Secours Catholique contribue au rapprochement entre communautés.

RAPPROCHEMENT ENTRE CHRÉTIENS ET MUSULMANS

L’Institut œcuménique de théologie Al Mowafaqa de Rabat a ouvert ses portes en 2012, à l’initiative des Eglises catholique et protestante du Maroc. Il permet à ses étudiants, souvent venus d’Afrique subsaharienne, de se mettre au service de ces Eglises pendant leur formation en alternance. Ainsi, ils se préparent à devenir des leaders d’Eglise, des assistants ou des animateurs de paroisse, des pasteurs.

Par-delà cette approche œcuménique, l’Institut promeut le dialogue entre chrétiens et musulmans. Les professeurs musulmans du département « Dialogue des cultures et des religions » enseignent l’Islam et ses traditions. Un autre cursus, partiellement animé par des universitaires marocains, est axé sur le dialogue interculturel et interreligieux.

L’Institut prévoit, à moyen terme, d’associer la population marocaine à ce beau projet d’échanges entre les religions en l’invitant à assister à des conférences et à des pièces de théâtre.