Sur la terre comme ciel, votre journal sur la transmission de patrimoine - octobre 2024

Editorial
Une journée à la Maison des familles d'Annecy
Portrait de testatrice
L'assurance-vie
Notre experte vous répond
Votre contact
Sections
Texte

Editorial

En cette période de rentrée, nos pensées se tournent naturellement vers l’avenir et les projets que nous souhaitons concrétiser. Ce temps de renouveau, particulièrement propice à la réflexion, peut être le moment de penser aux façons de laisser une empreinte durable sur le monde qui nous entoure.
Bâtir une société plus fraternelle passe notamment par des gestes concrets de solidarité et d’empathie. Ces engagements peuvent prendre diverses formes, dont celle de transmettre une partie de son patrimoine pour soutenir des causes qui nous sont chères.
Dans cette newsletter, je suis heureuse de vous présenter notre Maison des familles située à Annecy, un lieu chaleureux où des parents, souvent isolés, trouvent l’écoute bienveillante et le soutien dont ils ont besoin. Ces beaux projets, ce sont des bienfaiteurs et des bienfaitrices qui nous permettent de leur donner vie. Découvrez le portrait de l’une d’entre eux, Marcelle, qui a choisi d’approfondir son engagement envers le Secours Catholique en souscrivant une assurance-vie. Notre rubrique « Votre patrimoine en action » vous éclairera sur les aspects pratiques de cette démarche. Enfin, Marinette Guerrier, arrivée dans notre équipe en début d’année 2024, vous présentera son métier et ses missions, en tant que responsable du service legs et donation.

Je vous souhaite une bonne lecture,
Pascale Delarue, chargée de la relation testateurs
 

Texte

UNE JOURNÉE À LA MAISON DES FAMILLES D'ANNECY :
UN HAVRE DE PAIX ET DE SOLIDARITÉ

Avec ou sans leurs enfants, des parents – en majorité des mères isolées – passent du temps à la Maison des familles d’Annecy, l’une des 9 maisons créées par le Secours Catholique et les Apprentis d’Auteuil. Dans cet espace aménagé comme chez soi, animé par des salariés et des bénévoles, ces personnes trouvent repos, écoute et appui dans leur rôle éducatif.

Maison des famille d'Annecy


10h30 – Accueil autour d'un café
L’accueil, le matin, se fait toujours autour d’un café. Bouchera, qui élève seule ses deux fils, apporte de bonnes nouvelles : elle a obtenu une place en crèche et va pouvoir chercher un emploi. Habituée des lieux, « Je me sens respectée, écoutée et comprise. Je ne trouve pas cela ailleurs’, confie-t-elle.

11h – Cuisine et partage 
Les plats concoctés et les langues parlées sont à l’image des familles : issus des cinq continents. L’une des règles de la maison, outre la bienveillance et le non-jugement, est de s’exprimer le plus possible en français.

12h – Un lieu de rencontres 
Fatoumata est contente de quitter pour la journée la chambre exigüe du foyer où elle vit avec son petit garçon, qui fait ses premiers pas. « Ici, au moins, je ne m’ennuie pas. Je rencontre d’autres personnes, on rigole ! » apprécie-t-elle.

14h – Conseil de maison
« Quels projets souhaitez-vous menez ? » interroge Camille Majet, salariée, lors du « conseil de maison », un espace d’expression et de codécision. « Chacun apporte un peu de soi pour construire ensemble », témoigne Daisy. C’est un lieu où l’on s’émancipe : on nous fait confiance, on vient avec ses envies (une sortie, une séance bien-être…), on les partage et on les concrétise. »

Maison des familles d'Annecy


15h – Animations et échanges éducatifs
Les mercredis sont animés : les enfants plus grands, n’ayant pas école, investissent la maison. Ils s’amusent loin des écrans. Pendant ce temps, les adultes se réunissent entre eux pour un temps d’échange éducatif, au cours duquel ils partagent leur expérience et leurs façons de voir autour de préoccupations liées à leur rôle parental. ‘Ça donne des idées pour régler certains problèmes que l’on rencontre avec les enfants chez nous ou à l’école », souligne Khabir, l’un des rares pères fréquentant la maison.

16h – Renforcement du lien parent-enfant
L’une des priorités de la maison est de renforcer le lien entre parent et enfant. « Ce lien peut être empêché ou altéré pour diverses raisons : la précarité sociale et économique, la perte de motivation, le manque de confiance dans ses compétences… » énumère Camille Mejat. « C’est ici que j’ai appris à jouer avec les enfants, témoigne Bouchera. Avant, je n’avais pas la tête à ça. Maintenant, je suis plus patiente. »
« Le jeu permet de créer spontanément du lien entre parents et enfants, mais aussi entre adultes », relève Annick, bénévole. Ces activités ludiques aident à surmonter la timidité éprouvée par certaines mères autant que la barrière de la langue. 

17h – Clôture de la journée
Le goûter, pris sur la terrasse, clôt la journée. Depuis le matin, la porte n’a cessé de s’ouvrir : des mères sont simplement venues prendre le café, avant de repartir. D’autres sont restées plusieurs heures, et reviendront dès le lendemain.


Chaque année, une centaine de familles sont ainsi accueillies, dont la moitié plus de trois fois. Fidéliser des habitués et intégrer de nouveaux parents est le double enjeu de la maison, afin d’en faire continuer et grandir l’esprit.
 

Texte

Vous souhaitez plus d'informations sur les projets rendus possibles grâce aux legs et aux assurance-vie ?

Contactez Pascale DELARUE, chargée de la relation testateurs – legs, assurance-vie et donation :

Texte

Portrait de testatrice

Merci Marcelle

Fidèle donatrice, Marcelle a décidé de continuer à soutenir les actions du Secours Catholique grâce à son assurance-vie.


Parlez-nous un peu de vous.
J’ai grandi dans une famille chaleureuse, avec des parents très aimants, j’ai reçu beaucoup de tendresse. J’avais également un frère de deux ans mon aîné, il est malheureusement décédé dans un accident de voiture, alors à peine âgé de 25 ans…
Je ne suis pas mariée et je n’ai jamais eu d’enfant. 
Ancienne infirmière, j’ai travaillé dans des services de gériatrie et de chirurgie. Mes différents postes m’ont donné l’opportunité de travailler dans différents coins de France : en Ardèche, à Narbonne, à Pau… 
Aujourd’hui âgée de 77 ans, je mène une vie plutôt calme et posée. Je suis une passionnée de lecture et j’aime aller au cinéma.


Comment avez-vous connu le Secours Catholique ?
Mes parents étaient déjà donateurs, ce sont eux qui m’ont fait connaitre le Secours Catholique. J’ai fait du bénévolat avec le Secours Catholique durant 3 ans, puis avec d’autres associations. J’ai notamment visité des personnes hospitalisées 3 fois par semaine pendant 5 ans. La relation avec les personnes est importante pour moi et m’a beaucoup apporté.


Pourquoi avez-vous choisi le Secours Catholique comme bénéficiaire de votre assurance vie ?
Deux autres associations seront également bénéficiaires de mon assurance-vie.
Mes parents m’ont transmis une partie des biens que je possède, comme ils étaient très attachés au Secours Catholique, c’est important pour moi de continuer dans cette voie-là et de faire perdurer les valeurs de partage et d’entraide que nous partagions.
J’apprécie, par ailleurs, de lire les témoignages des délégations, ce qu’elles font un peu partout en France, comme les maraudes par exemple. J’ai grand plaisir à découvrir tout cela dans le magazine Messages.
L’idée de mettre des associations bénéficiaires de mon assurance-vie m’est venue vers 70 ans. J’ai été très contente une fois que cela a été fait. Je me suis sentie soulagée.

 

Texte

Votre patrimoine en action : 
L'ASSURANCE-VIE

Depuis de nombreuses années, le contrat d’assurance-vie est présenté comme le placement financier préféré des Français.


Il permet de valoriser des économies en constituant une épargne de précaution, de préparer le financement d’un projet, de financer sa future dépendance ou d’anticiper la diminution de revenu lors de la retraite. Il est conseillé d’en souscrire un le plus tôt possible par une première prime même de faible importance car sur le plan fiscal après un délai de 8 ans après la souscription en cas de rachat d’une partie, la fiscalité est plus avantageuse.


Au décès du souscripteur du contrat, l’épargne est transmise aux personnes désignées par la clause bénéficiaire. Elle doit être rédigée soigneusement. Vous disposez d’une grande liberté pour sa rédaction. Vous pouvez désigner la ou les personnes de votre choix, fixer un ordre de priorité, répartir le capital entre différentes personnes à des proportions différentes. Vous pouvez la modifier à tout moment.


La clause bénéficiaire :

L’assureur propose souvent la clause standard : mon conjoint, à défaut mes enfants, à défaut mes héritiers…Pour éviter tout doute sur l’identité du ou des bénéficiaires, il vaut mieux préciser l’identité et l’adresse précise de chaque bénéficiaire.
La rédaction de la clause bénéficiaire est capitale. Elle doit être personnalisée pour répondre précisément à votre volonté., à votre situation familiale et patrimoniale, et être dépourvue d’ambigüité pour faciliter le versement des capitaux au bénéficiaire désigné. 

Le bénéficiaire peut être une personne physique ou une personne morale, comme une association. 
 

Si vous souhaitez désigner une personne physique, il faut indiquer son prénom, son nom, son adresse complète.
Exemple : Madame Christiane Dupuis, résidant 13 allée des Embrumes 06000 Nice
 

Si vous souhaitez désigner une personne morale, comme une association, il faut mentionner sa dénomination complète et son siège social. Attention : vous ne pouvez pas vous contenter de définir une cause.
Si vous écrivez « lutte contre la pauvreté » en pensant à une association sans la nommer, il faudra faire interpréter le testament par les juges ; et les fonds ne reviendront pas forcément à l’association désirée.
Exemple :
Pour désigner le Secours Catholique, il faut nommément désigner l’association ainsi que l’adresse de son siège social : Secours Catholique dont le siège social est au 106 rue du Bac 75341 Paris Cedex 07 
Pascale Delarue, chargée de la relation testateurs se tient à votre disposition pour toute renseignement complémentaire.


Comment est retrouvé le bénéficiaire ?


Lors du règlement d’une succession, le notaire mandaté consulte le fichier centralisé des contrats d’assurance-vie (FICOVIE), pour vérifier la présence ou non d’une assurance-vie. Cependant, ce fichier n’est pas exhaustif.
Lors du règlement de la succession de nos bienfaiteurs, notre service legs, assurance-vie et donation consulte le fichier AGIRA* à l’aide de l’acte de décès. C’est un outil qui nous aide à retrouver les contrats d’assurance-vie sur lesquels notre association est nommée dans la clause bénéficiaire. Le contrat d’assurance-vie n’est pas à confondre avec un contrat de capitalisation. Ce sont tous deux des outils d’épargne, mais qui divergent dans leur transmission. Celle d’une assurance-vie s’effectue hors succession avec une fiscalité avantageuse. Sa clause peut rester secrète si tel est le choix de son souscripteur. Le contrat de capitalisation, quant à lui, est traité comme un bien successoral, par conséquent il ne bénéficie pas d’avantages fiscaux particuliers lors du décès de son souscripteur.


Le Secours Catholique, association reconnue d’utilité publique, est exonéré de droits de succession (article 795 du Code général des impôts). Il est donc habilité à recevoir des assurances-vie.


*association pour la gestion des informations sur le risque en assurance

 

Texte

Pour plus d'informations sur la transmission de patrimoine,  contactez Pascale DELARUE, chargée de la relation testateurs – legs, assurance-vie, donation :

Texte

NOTRE EXPERTE VOUS REPOND

Marinette Guerrier, diplômée notaire et notaire salariée au Mans durant plus de 10 ans, a rejoint le Secours Catholique en janvier 2024, en tant que responsable du service legs, assurance-vie et donation.


Quel est votre rôle au sein du Secours Catholique ?
Je suis responsable du service legs, assurance-vie et donation. J’encadre et j’anime une équipe de neuf personnes (six juristes et trois assistantes), en charge du traitement des dossiers de successions et d’assurance-vie en faveur de l’association.

J’assure, principalement, le suivi du déroulement administratif et juridique de la réalisation des legs et assurances-vie par l’analyse juridique, la gestion et la cession des actifs dans les meilleures conditions, directement ou en appui des juristes.
J’apporte mon expertise juridique tout au long du traitement des dossiers : analyse du patrimoine successoral, évaluation des biens, travail en lien avec les notaires, les avocats, les compagnie d’assurances, les prestataires et les autres associations.
J’accompagne les testateurs* et leur famille dans leur projet de transmission en appui de Pascale Delarue, chargée de relation testateurs.


Comment est réglée une succession en faveur du Secours Catholique ?
Généralement nous sommes contactés par un notaire qui nous informe que l’association est légataire d’un testateur. Il nous envoie l’acte de décès et une copie du testament. A réception, Daniela Gautheron, notre assistante, transmet un courrier d’usage au notaire lui demandant un certains nombres de pièces liées au patrimoine, afin que nous prenions connaissance du patrimoine. Ensuite, le dossier de succession est attribué à une juriste en fonction de la zone géographique, et la juriste soumettra le dossier complet à notre Conseil d’Administration pour acceptation ou non. Le Secours Catholique ne peut pas accepter une succession déficitaire. En effet, s’il s’avère que le patrimoine au décès est insuffisant ou qu’après délivrance des legs particuliers, il ne reste rien, l’association devra renoncer à la succession.


Qu’est-ce qui vous anime ?
Je suis diplômée notaire et j’ai pratiqué pendant de nombreuses années en tant que tel dans un office notarial. J’ai toujours eu l’appétence pour le droit de la famille que je trouve passionnant. J’ai décidé de donner plus de sens à ma vie en travaillant pour une association, de me sentir utile. Aujourd’hui, je suis responsable d’une équipe très engagée dont je suis fière, afin de réunir des fonds pour les actions du Secours Catholique et ainsi accompagner les acteurs actifs à cette lutte contre toutes les formes de pauvreté et de précarité. Il ne faut jamais oublier qu’un jour c’est peut-être nous qui aurons besoin d’aide. Personne n’est à l’abri d’un accident de la vie, tout peut basculer du jour au lendemain.

*testateur : personne ayant décidé de faire un legs ou une assurance-vie en faveur du Secours Catholique
 

Texte

VOTRE CONTACT

Vous souhaitez obtenir des renseignements, poser vos questions ou encore obtenir de l'aide pour réaliser votre projet de succession ?

Nous sommes à vos côtés pour vous conseiller et vous accompagner. Parce que préparer sa succession est source de nombreuses interrogations, nous sommes là pour vous écouter, répondre à vos questions, vous aider à avancer dans votre réflexion et vous informer. Nous veillons particulièrement au respect de toutes vos volontés.

Votre interlocutrice privilégiée pour vous accompagner :

Pascale DELARUE,  Chargée de la relation testateurs – legs, assurance-vie, donation

Pascale Delarue

Vous pouvez la contacter :

  • via le formulaire ci-dessous
  • par téléphone au : 01 45 49 71 08
  • par courrier au : Secours Catholique – Pascale DELARUE– 106 rue du Bac – 75341 Paris Cedex 07
Formulaire
Je contacte Pascale Delarue
Contacter Pascale Delarue