
Mobilité : Vivre à la campagne sans voiture
Selon le baromètre de la mobilité de Wimoov, près d’un Français sur deux souffre au quotidien d’une situation de “mobilité subie”, caractérisée par une absence de choix entre plusieurs modes de transport et une forte dépendance à la voiture. Qu’il s’agisse d’aller au travail, chez le médecin ou de faire des courses, se déplacer ne va pas de soi pour des millions de Français habitant en zone rurale, où l’offre de transports en commun est insuffisante, voire inexistante. Autre problème, les heures et les fréquences de passage des transports publics sont souvent inadaptées aux besoins, voire incompatibles avec des emplois précaires aux horaires hachés.
Pour les personnes n’ayant pas les moyens de passer le permis de conduire, d’acquérir une voiture ou de remplacer un véhicule vieillissant, ou qui ne sont tout simplement plus en capacité de conduire, la situation peut même s’avérer inextricable. Dès lors, difficile d’échapper à la précarité ou d’en sortir. Comment enrayer cet engrenage ? Comment mettre fin à une dépendance structurelle à la voiture ? Dans les campagnes, des acteurs associatifs, dont le Secours Catholique, et élus locaux se mobilisent et expérimentent des solutions de mobilité durables, inclusives et solidaires.
