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Jeune précaire, saisonnier dans la vigne

Moins de 25 ans : comment prévenir leur précarité ?

Thématique(s)
Chapô
Aujourd'hui, sauf dans de rares cas, les jeunes adultes de moins de 25 ans n'ont pas accès au RSA. Pourquoi cette exception ? Que propose l'État pour les protéger de la pauvreté ?
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Particulièrement touchés par le chômage et la précarité de l’emploi, les jeunes adultes font partie des principales victimes des dégâts économiques et sociaux causés par la pandémie de Covid 19. Au point que la proposition d’ouvrir le RSA, ou d’un équivalent, aux moins de 25 ans, a été sérieusement mise sur la table gouvernementale à la suite du premier confinement.

Mais cette option, défendue depuis des années par certains acteurs de la lutte contre la précarité et l’exclusion, a finalement été évacuée. Plutôt qu’un droit social, le gouvernement a préféré créer un nouveau dispositif d’insertion professionnel assorti d’une allocation : le Contrat d’engagement jeune (CEJ), qui succède à la Garantie jeunes lancée en 2013.

Le CEJ sera-t-il suffisant face à la réalité et à l’ampleur du phénomène de pauvreté qui touche les jeunes adultes ? Rien n’est moins sûr, objectent nombre d’observateurs, qui soulignent le manque persistant d’un filet de sécurité.

Chiffres clés
Chiffre
Un million
Description
C’est le nombre estimé en France de jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont ni scolarisés, ni en emploi, ni en formation (les « Neets »).
Chiffre
500 euros
Description
C'est le montant maximal de l'allocation mensuelle à laquelle pourront prétendre les adhérents au Contrat d'engagement jeune (CEJ).
Chiffre
400 000
Description
C'est le nombre de Contrat d'engagement jeune que le gouvernement espère passer par an.
Crédits
Nom(s)
Benjamin Sèze
Fonction(s)
Journaliste
Nom(s)
Sébastien Le Clézio
Fonction(s)
Photographe
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