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delphine devant la prison de rennes

Prison : le quotidien éprouvant des familles de personnes détenues

Thématique(s)
Temps de lecture
20 minutes
Pas-de-Calais, Loir-et-Cher, Ille-et-Vilaine
Delphine : Les retrouvailles au parloir
Iris : "Plus rien dans le compte"
Rémy et ses lettres d'amour
Yliess : "Papa me manque"
Notre plaidoyer : maintenir les liens avec les proches
Chapô
Leur vie a basculé lorsque leur conjoint s’est retrouvé en prison. Depuis, leur quotidien s'organise autour de leur proche incarcéré. Le coût de la détention, celui des visites au parloir et la perte d’un revenu sont venus renforcer leur précarité financière. Tant bien que mal, les familles de personnes détenues s’accrochent à l’avenir. Avec en ligne de mire, la fin de la détention.
Paragraphes de contenu
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C’est une petite maisonnette située à 20 minutes à pied de la gare et du centre-ville de Rennes. Bienvenue à Arc-en-ciel, la maison d’accueil de l’association Brin de soleil qui héberge ici les proches de personnes détenues en visite dans un des deux centres pénitentiaires de Rennes - celui pour femmes ou celui pour hommes.

Delphine nous accueille dans l’une des cinq chambres qu’elle occupe dans la maison.  Cheveux longs détachés maintenus par un serre-tête, ses traits sont tirés. Âgée de 49 ans, elle est arrivée la veille en TER de Quimper où elle réside. « Ici je peux dormir pour 12 € la nuit avec le petit déjeuner. C’est un prix attractif et beaucoup moins cher que l’hôtel qui revient à 70 € minimum. Et regardez ce lieu cocooning : j’ai même une cuisine et une salle de bains », explique-t-elle en nous présentant l’espace dans lequel elle habite le temps de son séjour à Rennes.

delphine à arc en ciel
Delphine loue une chambre à l'association Arc-en-ciel au tarif de 12 euros la nuit.

Les trajets bretons, Delphine connaît. Cela fait deux ans que son conjoint Julien* est incarcéré, d’abord à Brest puis à Rennes Vezin. Les premières semaines, pour des raisons liées au procès, Delphine ne pouvait rendre visite à Julien. Dès qu’elle y a été autorisée, Delphine a pris le train une à deux fois par mois pour « venir le soutenir. » Ses possibilités de parloir étant le dimanche, le lundi ou le mardi, elle a réussi à négocier avec le patron de l’hôtel qui l’emploie pour faire des ménages, les lundis et mardis en congé hebdomadaire.

La vie de la cinquantenaire est loin d’être un long fleuve tranquille. « J’ai connu dans le même temps le monde carcéral et le monde de l’aide sociale », affirme-t-elle. Un arrêt de travail l’a en effet contrainte à arrêter son job dans la vente, son domaine de prédilection, à l’automne 2021. Delphine s’est alors faite expulser de son logement en raison de ses impayés de loyers et est allée vivre quelque temps chez sa fille. Elle a ensuite été hébergée par le 115 avant que le CCAS de Quimper ne lui dégotte  en octobre 2022 un meublé comme logement d’urgence. Depuis, elle stocke toutes ses affaires dans un garde-meuble qui lui coûte 140 € par mois. « Quand on est au RSA ça fait beaucoup », souligne Delphine.

Alors elle n’est pas mécontente d’avoir trouvé ce CDD de femme de ménage, même si ce n’est que pour trois mois. « Quand j’étais au RSA, j’ai été aidée par les restos du cœur. Mais il faut bien mettre du beurre dans les épinards alors j’ai cherché à retravailler. », explique-t-elle.

Le téléphone nous coûte 200 euros par mois pour 30 minutes d'appel quotidien.

Il faut dire que Delphine doit financer ses allers-retours en train, son hébergement à Rennes, sans compter l’aide financière qu’elle apportait à Julien quand ce dernier ne travaillait pas encore au sein de la prison. « Il est obligé de tout acheter à l’intérieur : le tabac, la télévision, les produits d’hygiène,  et ses compléments d’alimentation car il n’a pas assez à manger à la cantine. Et je ne parle même pas du coût du téléphone. On s’appelle 15 minutes le matin et 15 minutes le soir et le fixe dans sa cellule coûte jusqu’à 200 € par mois ! C’est scandaleux quand on voit le coût des forfaits illimités en dehors de la prison », s’indigne la cinquantenaire. Aujourd’hui, Julien travaille en détention et gagne 450 € par mois alors c’est lui désormais qui aide sa conjointe à faire face à ses frais.

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Parloir

12H. L’heure de quitter Arc-en-ciel et de partir prendre le métro puis le bus pour le centre pénitentiaire de Rennes Vezin. Delphine passe le balai dans sa chambre, range sa valise et remet les clés à Loïc.. « On vous revoit le mois prochain ? », questionne le bénévole. Pour lui, l’association Brin de soleil est là avant tout pour « rassurer les proches de détenus et aider à maintenir les liens » avec ces derniers, « ce qui permet d’éviter la récidive ». Sur la route, Delphine explique : « Vous allez voir à la prison, je fais toujours sonner le portique à cause de tous mes bijoux », dit-elle en montrant les multiples bagues à ses doigts. « Je fais attention à les retirer car si je sonne trois fois, je suis retoquée. » Ainsi elle a été, une fois,  interdite de parloir car elle avait oublié de retirer un briquet de sa poche.

Rennes Vezin. Le bus nous dépose juste devant le centre pénitentiaire. Là encore, c’est l’association Brin de soleil qui accueille Delphine dans la maison Ti Tomm située en face du centre pénitentiaire. Delphine prend soin de déposer toutes ses affaires dans des casiers fermés à clé et de ne garder que le strict nécessaire, à savoir son permis de visite et sa carte d’identité. Puis elle attend l’heure du parloir avec une dizaine d’autres femmes, certaines accompagnées de leurs bébés. « Elles n’ont le droit de prendre qu’une pochette transparente avec une couche, trois lingettes et un biberon », explique Delphine.

julien retrouve delphine au parloir
Retrouvailles entre Julien et Delphine au parloir du centre pénitentiaire de Rennes-Vezin

14h15 : l’heure de se présenter à l’accueil. Delphine passe le portique. Elle n’apporte pas de linge propre à Julien mais cela serait possible. Les surveillants l’amènent devant une rangée de cellules et Delphine entre dans le box numéro 12. Une table et trois chaises font office de décor. La cinquantenaire attend sagement que l’autre porte s’ouvre pour qu’enfin apparaisse Julien. Tous deux s’enlacent tendrement et se donnent la main. « Avant on ne pouvait pas se toucher car il y avait une vitre plexiglas (NDLR : avec à la crise du coronavirus) maintenant c’est plus libre », précise Delphine.

« Elle est ma bouffée d’air. Je suis au paradis avec elle », renchérit Julien qui remarque que sa bien-aimée est revêtue de la robe qu’elle portait lors de leur première rencontre, il y a de celà deux ans et demi. Delphine et Julien échangent ainsi pendant une heure et évoquent leurs quotidiens respectifs.

Soudain c’est déjà l’heure de se dire au revoir. Delphine retourne à Ti Tomm et aide une femme qui a été refoulée au parloir. « Il faut faire votre démarche en ligne », dit-elle en lui montrant le processus sur son téléphone. « Ça me fait du bien d’aider les autres pour qu’elles surmontent les difficultés liées au monde carcéral. Quand tu ne connais pas le monde pénitentiaire, tu es paumée », témoigne Delphine qui explique qu’elle s’est faite ainsi des copines de parloir avec lesquelles elle échange régulièrement sur les informations à propos de la prison ou partage des cafés avant ou après leur parloir.

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Plus personne

Direction la maison d’arrêt de Blois où est incarcéré Jordan* depuis qu’il est sous mandat de dépôt. C’est samedi après-midi, l’heure du parloir pour Iris sa compagne. Elle vient en voiture depuis sa maison située près de la Roche-Posay à deux heures de route. Comme d’habitude Iris s’est maquillée et pomponnée « pour lui faire voir que tout va bien ».

« C’est un réconfort pour lui, il me dit qu’il compte les samedis et ça lui fait une semaine de moins passée en prison », explique la femme âgée de 38 ans. Iris vient seule tous les samedis sans leurs deux enfants Yliess 15 ans et Enzo 6 ans. « Je ne veux pas qu’ils voient leur père en prison, il a perdu des couleurs, il a grossi, c’est pas la peine de le voir comme ça », précise la maman.

Il ramenait les sous à la maison, d'un coup plus rien n'est rentré sur nos comptes.

Alors toutes les semaines, elle laisse le petit lui dire avant qu’elle ne prenne la route : « Ramène papa à la maison ! » Même si l’essence coûte cher, Iris fait ces quatre heures de route pour soutenir son compagnon et l’encourager : « Je veux qu’on regarde l’avenir ensemble et qu’on pense déjà à sa sortie », explique-t-elle.

La vie n’est pas rose depuis ce triste jour de perquisition du 30 mai 2022 : « C’était lui qui ramenait les sous à la maison, d’un coup plus rien n’est rentré sur nos comptes », note la maman qui ne travaille pas afin d’assurer l’école à la maison d’Enzo leur dernier. Jordan n’a alors plus touché son salaire de 1400 € et Iris a décidé de lui donner en détention les 400 € que rapporte le loyer d’un logement qu’il possède : « Il en a besoin pour financer la vie en détention et notamment le téléphone ».

Iris et ses deux fils
Iris avec ses deux fils: Yliess et Enzo

Dès lors Iris a dû faire une demande de RSA et ne vit aujourd’hui que de cette seule allocation. « Je vais à l’épicerie sociale de la Croix-Rouge, ça touche la fierté. C’est très dur car, du jour au lendemain, il n’y a plus personne pour vous soutenir dans votre entourage », constate-t-elle.

Avant chaque parloir Iris dépose ses affaires à l’association FARAPEJ en face de la maison d’arrêt de Blois : « Je n’ai même pas le droit de prendre mon portable et de montrer à Jordan des photos de nos enfants sur mon téléphone. Il ne les voit pas grandir », se plaint-elle. A la FARAPEJ, elle peut boire un café et trouver une oreille attentive pour parler. « Les bénévoles sont sympas. Et puis je discute avec d’autres femmes de détenus. On voit qu’on a des points communs. Ils ont fait leurs choix et c’est nous qui payons ! », affirme Iris.

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Iris, conjointe de Jordan qui est détenu à Blois
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"Du jour au lendemain, il n'y a plus personne"
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Elle redoute le portique et le scan corporel : « On a l’impression que nous sommes nous-aussi en prison et d’être complices de leurs bêtises. » Une fois au parloir, Iris s’assoit sur les genoux de Jordan : « Les câlins ça fait du bien. Mais quand on parle, on chuchote car on voit bien que ça n’est pas confidentiel. » 

Le parloir précédent, sa voiture étant en panne, Iris s’est décidé à faire de l’autostop pour rallier la maison d’arrêt :  il lui aura fallu 7 heures. « Pour lui, la semaine passe lentement. Il attend tellement le samedi que je dois y aller », justifie-t-elle.

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Lettres d’amour

Cap sur le Nord à Arras. Rémy vient nous accueillir à la sortie du train. Cet ancien détenu de 59 ans sorti en 2020 est en couple avec Mohamed* qu’il a connu en détention et qui, lui, est toujours incarcéré. Fièrement, Rémy montre son bracelet où on peut lire le prénom de son « chéri » : « Il a le même bracelet avec mon prénom à son bras ».

Auparavant, Mohamed était à la prison de Bapaume et Rémy s’y rendait en bus tous les 15 jours. « Mais on n’avait pas le droit de se toucher. C’était interdit. Le plus dur c’était quand on se disait au revoir. », témoigne Rémy. Depuis décembre 2021, Mohamed a été transféré à Liancourt, dans l’Oise, et le voyage représente un coût trop élevé pour Rémy. « Je ne touche que le RSA alors je ne peux pas payer un tel trajet et il serait impossible de le faire sur une journée, je devrais payer l’hôtel », se plaint-t-il.

rémy
Rémy lit les lettres d'amour de Mohamed, seul lien avec son conjoint.

En attendant la sortie de prison de Mohamed prévue en juin 2023, les deux amoureux s’échangent des lettres plusieurs fois par mois.  Celles-ci tapissent les murs de la chambre de Rémy. « Quand il me manque, je prends un de ces courriers et je le lis », témoigne-t-il. Mohamed appelle aussi tous les soirs à 20 heures avec son téléphone fixe. « Moi je ne peux pas l’appeler et on ne peut pas s’écrire des SMS ou s’envoyer des photos vu que les portables sont interdits en prison », explique Rémy. « Les murs de la prison sont une barrière : moi je suis dehors et lui dedans, on n’a pas le choix. »

Pour exercer une activité et combler l’attente de la libération de Mohamed, Rémy fait du bénévolat au Secours populaire. Il sait qu’il aura désormais d’extrêmes difficultés à retrouver du travail au vu de son casier judiciaire. « Encore quelques mois, je compte les jours, bientôt nous allons nous revoir », lance-t-il.

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Rémy n'a pas les moyens de se rendre au parloir
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"C'est une entrave à notre relation, je ne peux pas le voir"
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Abandon

Nous prenons des nouvelles de Delphine à Quimper. Cette semaine, impossible de faire l’aller-retour à Rennes : « Je dois faire attention financièrement, j’ai encore des factures à payer. C’est dur car je vois bien que Julien a le moral à zéro quand je ne viens pas. »

Restent les coups de téléphone et le courrier car Julien lui écrit quasiment tous les jours. « Il me dit qu’il a froid cet hiver dans sa cellule, ça m’inquiète pour lui car il est asthmatique et elle est humide. L’eau dégouline sur les murs. Ça n’est pas parce qu’il a une dette à payer qu’il doit être maltraité », s’insurge-t-elle. « Avec Julien, j’ai découvert le monde de la détention et ses difficultés », poursuit-elle.

D'un coup, on se fait rejeter par la société.

Delphine pense déjà à l’après pour se donner du courage. Elle a pris contact avec la conseillère Pole Emploi de Julien et a l’intention de demander à son avocat une libération anticipée avec bracelet. « Ça devrait être plus facile avec deux revenus ensuite de trouver un logement », espère-t-elle. « Je me suis retrouvée seule et abandonnée quand Julien est retourné en prison - retourné car il avait en fait déjà fait 16 ans de détention avant de me connaître. J’ai perdu des amis qui ne comprenaient pas notre histoire d’amour. D’un coup on se fait rejeter par la société », témoigne Delphine qui se félicite désormais que ses trois enfants adultes, issus d’un précédent mariage, aient accepté sa relation.

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Honte

Midi dans la maison d’Iris. C’est l’heure du repas. Au menu : poulet et pommes de terre. Yliess, Enzo et Iris sont à table. La chaise de Jordan est vide. Le détenu les appelle plusieurs fois par semaine du téléphone fixe de la prison. « Jordan prison » s’affiche alors sur le téléphone familial : « On sait alors que c’est papa », témoigne Enzo, six ans, qui adore mettre le haut-parleur.

iris et ses enfants à table
Au moment du repas entre Iris et ses enfants, la chaise de Jordan reste vide.

Pour le moment, l’heure est à la morosité chez Iris qui s’est vue interdire de parloir. « Il a récupéré un téléphone portable en prison alors que c’est interdit. Ils ont cru que c’était moi qui l’avait apporté au parloir. Mais il ne veut pas dénoncer la personne qui le lui a donné car cela lui retomberait dessus. Il pourrait se faire pourrir la vie », explique-t-elle. « Du coup, Jordan est à moitié en dépression, il pleure beaucoup au téléphone. Je suis son seul soutien et lien avec l’extérieur, c’est violent de ne plus se voir. »

« Papa me manque. J’ai hâte qu’il revienne. », renchérit Yliess, 15 ans. « Mais ton père a fait des bêtises. Il doit assumer. », lui rétorque sa mère. « J’ai honte qu’il ait fait ça. Dans le voisinage tout le monde le sait car la perquisition a été médiatisée », déplore Iris. « C’était à six heures du matin, les gendarmes ont débarqué, c’était stressant. Depuis j’ai commencé à fumer », explique Yliess, avant de s’éclipser dehors avec son briquet et sa cigarette.

« Le plus dur c’est la solitude : dormir seule, petit déjeuner sans lui, notre complicité me manque », témoigne Iris. Yliess rerentre à la maison et monte dans sa chambre pour nous montrer des courriers envoyés par son père : « Il colorie des mandalas en prison. Ça l’occupe. Il écrit de longues lettres et dessine. » Iris pense déjà à l’après sortie de prison : « Je l’ai prévenu : ou c’est nous, ou il retourne à ses conneries et c’est terminé. »

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Yliess souffre de l'absence de son père
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"C'est stressant de ne plus avoir de soutien paternel"
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Permission

Delphine est aux anges. C’est l’heure de la permission de Julien, la troisième en sept mois. Le détenu a le droit de sortir deux nuits et trois jours du centre pénitentiaire. C’est moins que ce qu’elle espérait mais c’est toujours ça.

C’est bien sûr à la maison Arc-en-ciel que les tourtereaux vont se retrouver. « Brin de soleil se porte caution pour les détenus pour qu’on puisse les accueillir : c’est une chance », explique Delphine. Julien et elle ont économisé pour financer cette permission et notamment se cuisiner de bons petits plats. « Ça fait du bien de se soutenir mutuellement » affirme Delphine et de conclure : « je suis son seul lien avec le monde extérieur. C’est vital. Mais ce lien coûte cher. »

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Positionnement : Maintenir les liens avec les proches.

Pour Jean Caël, responsable prison-justice au Secours Catholique, « La prison est un parking à pauvres ». De fait les études* montrent une surreprésentation des plus pauvres en détention, et cette paupérisation carcérale est accrue par le coût de la vie en détention et par une pauvreté sociale et relationnelle. ¼ des détenus n’ont en effet aucun contact téléphonique ou épistolaire avec l’extérieur.

Pour le Secours Catholique, être privé de liens avec ses proches est un facteur d’aggravation de la peine. D’ailleurs les personnes qui ont perdu leurs attaches familiales en détention tombent plus facilement par la suite dans la récidive. C’est pourquoi l’association estime qu’il faut tout faire pour maintenir le lien avec les proches des personnes détenues. « La peine c’est être privé de liberté, pas de sa famille. Le lien familial est important pour chaque être humain. », rappelle Jean Caël.

Le Secours Catholique préconise dès lors de diminuer le coût du téléphone fixe en détention et d’équiper l’ensemble des cellules du téléphone ; d’instaurer une aide forfaitaire pour permettre la visite au parloir des proches qui viennent de loin ; de garantir un accès numérique encadré en détention (une adresse mail encadrée ou des rendez-vous en visio) et de développer la qualité des parloirs. Le Secours Catholique souhaite également la mise en place d’unités de vie familiale dans l’ensemble des établissements telles que prévues par la loi pénitentiaire.

*à lire l’enquête du Secours Catholique et d’Emmaüs France : « Au dernier barreau de l'échelle sociale : la prison. 25 recommandations pour sortir du cercle vicieux prison-pauvretés »

Crédits
Nom(s)
Cécile Leclerc-Laurent
Fonction(s)
Journaliste
Nom(s)
Vincent Boisot
Fonction(s)
Photographe
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